transhumanisme

Le transhumanisme à l’épreuve de la Bible 12 mai 2019
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Un nouveau discours enfle dans le débat public qui annonce le « transhumain », le « post-humain », l' »homme augmenté », le « cyborg », en tout cas « la fin de l’humain », pour reprendre le titre d’un livre.
Quelle est la nature de ce nouvel évangile, de ce nouveau « Grand récit » sur fond de tous les mondialismes et de tous les progressismes ? Quel est le sens de son apparition aujourd’hui ?
Puisqu’il promeut une refondation de l’humain, il nous intime la nécessité de revenir aux fondements, c’est-à-dire au Livre de la Genèse et à sa construction de l’humain, ne serait-ce que parce que les tenants de la déshumanisation objective de l’homme s’insurgent souvent contre son supposé enseignement, son naturalisme, son moralisme, son déterminisme…

L’ange et le monothéisme 12 mars 2017
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Quelle est la signification des rites?  Rachat, purification, obéissance… dans leur finalité se mêlent des dimensions à la fois claires et obscures. Le croyant attend de leur mise en acte des effets bénéfiques pour son existence, tant au physique qu’au moral. La notion de kapparah est centrale. Comment en comprendre le sens profond ? La traduction par “rachat” est problématique. La polarité péché / rachat s’impose irrésistiblement, mais elle n’épuise pas le sens des rites. C’est l’une des avenues les plus profondes de l’expérience religieuse qui est ici concernée et à la compréhension de laquelle philosophes, psychanalystes, anthropologues tenteront de contribuer. Pour en approfondir le sens, les deux journées d’étude de cette année questionneront d’abord la nature des actes, les péchés, ou des situations qu’il faudrait racheter, et le sens et la nature des notions de purification et de kapparah.

Programme détaillé

14h00 : Shmuel Trigano
Le drame d’Elisha Ben Abouya et le problème du monothéisme

14 h45 : Claude Birman
La figure divine sous l’aspect des trois anges (Gn 18).

15h30 : Bernard Maruani
L’ange ou l’être sans nom, l’approche du midrash.

16h30 : Jean-Pierre Winter
Le combat avec l’ange.

17h15 : Catherine Chalier
L’invisible en société avec nous.

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La figure divine 4 décembre 2016
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« L’identité » de la Divinité ouvre, dans le judaïsme, vers l’Infini. Son caractère non représentable, non proférable, l’interdit de discours en principe . Et pourtant quelque chose est dit du sujet divin qui se décline à travers des « attributs », des prises de parole, des métaphores qui l’approchent et qui constituent une doctrine à part entière que l’on peut définir comme la « théologie » du judaïsme, soit le discours, sagesse autant qu’intelligence, que le judaïsme a développé sur la Divinité depuis trente siècles, et à travers les registres divers et successifs de son immense littérature.

Comment aborder aujourd’hui toute cette pensée?

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Kapara. Qu’y a-t-il à “expier”? (2 ème journée d’étude)
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Quelle est la signification des rites ? Le rachat, la purification y occupent une place centrale. Dans leur finalité se mêlent des dimensions à la fois claires et obscures. Le croyant attend de leur mise en acte des effets bénéfiques pour son existence, tant au physique qu’au moral. Y a-t-il là des dispositifs moraux, psychologiques, sacramentels, magiques? Le sacrifice de soi, d’une partie de soi ou d’un substitut y est au centre.  La notion de kapparah est centrale pour comprendre ce nœud de questions. La traduction par “rachat” s’avère problématique. La polarité péché/rachat s’impose irrésistiblement dans la conscience commune, mais elle n’épuise pas le sens des rites. C’est l’une des logiques les plus prégnantes de l’expérience religieuse qui est ici concernée.
Le 14 février dernier, une première journée d’étude a été consacrée à l’investigation des notions de péché et de culpabilité.
Le 3 avril, les conférenciers tenteront d’apporter des réponses, d’ouvrir des horizons à la compréhension

Programme détaillé

10h30 : Shmuel Trigano
La kappara n’est pas une expiation [Exode 30, 10-11]

11 h 15 : Paul Laurent Assoun
L’enfant du rachat ou l’inconscient du péché. [Nombres 18, 15]

12h : Pause

14h00 : Bernard Maruani
Le Kol Nidré de Dieu
[Exode Rabba 43]

14h45 : Liliane Vana
Expiation pour quelles fautes ? Par quel(s) moyen(s) ? [Mishna Yoma 8, 9-10]

15h30 : Claude Birman
Abraham : réparer le malheur du temps cyclique [Genèse 12,1 et 3,19]

16h15 : Pause

16h45 : Daniel Sibony
« Pour vous expier… » [Lecture du Lévitique]

17h30 : Débat final avec l’ensemble des conférenciers
Keuppara a’hleik! Kayn ayn horé! – Le mauvais oeil.

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Qu’y a-t-il à « racheter »? Culpabilité et salut (1 ère journée d’étude)

Quelle est la signification des rites?  Rachat, purification, obéissance… dans leur finalité se mêlent des dimensions à la fois claires et obscures. Le croyant attend de leur mise en acte des effets bénéfiques pour son existence, tant au physique qu’au moral. La notion de kapparah est centrale. Comment en comprendre le sens profond ? La traduction par “rachat” est problématique. La polarité péché / rachat s’impose irrésistiblement, mais elle n’épuise pas le sens des rites. C’est l’une des avenues les plus profondes de l’expérience religieuse qui est ici concernée et à la compréhension de laquelle philosophes, psychanalystes, anthropologues tenteront de contribuer. Pour en approfondir le sens, les deux journées d’étude de cette année questionneront d’abord la nature des actes, les péchés, ou des situations qu’il faudrait racheter, et le sens et la nature des notions de purification et de kapparah.

Paris -14 Février 2016  Péché et purification  | Retrouver ce colloque en vidéo sur Akadem

Sionisme et Judaïsme (colloque)

Le sionisme a représenté pour la condition juive un tournant à nul autre pareil depuis 25 siècles, quand le premier Etat juif fut détruit et sa population déportée. Il a construit une souveraineté inédite, rendu la Terre d’Israël fertile, rassemblé les Juifs dispersés, de façon unique dans l’histoire. Aujourd’hui, les trois quarts des enfants juifs de la planète naissent en Israël. L’Etat d’Israël incarne l’avenir du peuple juif. C’est cette nouvelle donne révolutionnaire qu’antisionistes et post-sionistes rêvent aujourd’hui d’abattre.Quelle conséquence cette révolution dans l’existence et l’être juifs doit-elle avoir pour le message du judaïsme? Le colloque n’analysera pas la réalité qu’elle a produite, les problèmes qu’elle a entrainés, ni ne questionnera la façon dont les secteurs d’opinion et de croyance du monde juif ont réagi, mais s’efforcera de statuer sur ce que la relation dynamique entre judaïsme et sionisme doit être et devrait être, aujourd’hui et demain, dans l’ère de la souveraineté d’Israël, pour la conscience juive dans son rapport à elle-même et à l’humanité: penser ce que pourrait être la portée du nouvel Israël dans l’Universel.
Paris – novembre 2015 | Retrouver ce colloque en vidéo sur Akadem

Le rassemblement des exils, de la Bible à nos jours (colloque)

 

Le “rassemblement des exils” (kibboutz galouyoth), tel que les prophètes bibliques l’annoncent, constitue le signe par excellence des temps messianiques. Sa portée est plus grande que celle d’un phénomène migratoire. Elle augure d’un bouleversement de l’humanité et de l’histoire dont le peuple juif est le foyer ardent.
Notre génération a la chance de voir cette attente se réaliser et prendre forme objective dans l’État d’Israël. C’est le cadre d’une transformation démographique du peuple juif: les trois quarts des enfants juifs de la planète sont aujourd’hui israéliens. Va-t-on vers une extinction naturelle de la diaspora, des “exils” ?  C’est l’alchimie d’un nouveau visage du peuple juif et sans doute du judaïsme qui est en germe dans cette évolution considérable.
Paris – Décembre 2014 | Revoir ce colloque en vidéo sur Akadem

Qu’est ce qu’un acte antisémite ? (colloque)

 

Tout le monde se souvient de cette étrange incertitude de l’opinion durant les dix jours qui suivirent l’assassinat d’Ilan Halimi, lorsque les médias se demandaient doctement s’il s’agissait ou non d’un “acte antisémite”.
Depuis 2003, le code pénal reconnaît l’antisémitisme comme “circonstance aggravante” d’un crime ou délit lorsque celui-ci est “précédé ou accompagné de propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la victime ou d’un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de leur appartenance ou de leur non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.” (art.132-76.)
Paris – avril 2014 | Retrouver ce colloque en vidéo sur Akadem

L’Europe et la nouvelle « question juive » (colloque)

Les Juifs d’Europe font face à un antisémitisme d’un genre nouveau que mesurent bien d’autres sondages internationaux. Cet anti- sémitisme n’est pas uniquement lié à l’immigration ou à l’extrême-droite mais émerge de toute la société européenne. L’Union européenne et ses États n’ont jamais voulu la reconnaître comme telle ni s’y confronter. Or la “question juive” s’inscrit dans une crise bien plus vaste, qui touche les États membres tant sur le plan économique que politique et surtout identitaire.
Comment la reconnaître, la définir ? Tel est l’objectif de ce colloque, qui rassemble des spécialistes de rang mondial. L’Europe moderne et contemporaine semble en voie de dissolution, mais que se trame-t-il pour son avenir ? Où va l’Europe ? Et quel avenir les Juifs y ont-ils ?
Paris – Décembre 2013 | Retrouver ce colloque en vidéo sur Akadem